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Qu'est ce que c'est l'hypnose Ericksonienne
Lorsqu’on est hypnotisé, l’inconscient prend le dessus et le conscient se met en veille. Grâce au thérapeute, il est possbile d'accéder à l’inconscient où se trouvent informations intimes, traumatismes refoulés, injonctions de nos parents, etc.
Nous apprenons à un moment donné de notre vie à réagir de telle ou telle façon à une situation. Mais ce n’est pas nécessairement la meilleure manière... aujourd’hui. Ces acquis peuvent alors devenir pesants et devenir des symptômes qui nous gênent, nous handicapent.
La particularité de l’hypnose ericksonienne
Milton Erickson, à l’origine de l’hypnose ericksonienne, estime que nos comportements inconscients ont toujours un but positif. Un comportement, au sens large (émotions, pensées et croyances comprises), même s’il est désormais un symptôme invalidant, a été à un moment donné une réaction positive de « survie ».
Lors de l'hypnose ericksonienne, le thérapeute va vous aider pour peu que vous ayez une participation active, à faire un retour en arrière pour vous en libérer. Le thérapeute va vous permettre d’éprouver la situation de nouveau, cette fois avec les ressources qui vous manquaient à l’époque : assurance, tranquillité... Le but est de désapprendre le mode de comportement et de le remplacer par un nouveau, mieux adapté. Le thérapeute vous guide pour vous connecter à votre inconscient, mais c’est vous qui agissez.
Principes de bases
Voici, quelques particularités, quelques principes de base de l’hypnose ericksonienne :
> L'hypnose éricksonienne n'est pas la transe, elle utilise la transe.
> Le patient possède tout ce qu'il faut en lui pour s'en sortir.
> Il n’est pas nécessaire de rendre conscient ce qui est inconscient. Ce qui compte est le résultat. L’hypnose ericksonienne appartient à ces thérapies brèves qui ne cherchent pas à expliquer pourquoi « on en est arrivé là » (ce qui est le domaine de l’analyse). L’idée est d’identifier comment s’est mis en place un certain comportement à un certain moment de la vie et de voir, de projeter, ce que l’on veut pour maintenant et après. Donc, ce qui se trouve entre le point de départ et le point d’arrivée, peut rester stocké dans l’inconscient. Il n’est pas utile que tout vienne dans le conscient.
> Il n’est pas nécessaire que les mécanismes mentaux soient analysés. Encore une fois, il s’agit d’une thérapie brève, très différente, dans ses méthodes, de lapsychanalyse.
> Les suggestions ne sont pas directes. L'hypnose éricksonienne est une hypnose permissive : « vous pouvez faire ceci ou cela ou même rien du tout ».
> Le travail se fait à deux, thérapeute et patient, d’égal à égal. Aucune notion hiérarchique de dominant-dominé ou soignant-soigné. Donc, tout le processus s’effectue en accord avec le patient. L'état de transe est un état co-construit.
> Il s’agit d’un protocole individualisé. En fonction des besoins et des attentes de son patient, en fonction aussi de sa sensibilité, de ses réactions, le thérapeute utilisera plus volontiers certains outils. C'est un travail « sur mesure ». Les métaphores, les anecdotes et les contes sont très largement utilisés. Ils parlent directement à l'inconscient et lui offre des exemples de résolution de problèmes qui permettront de retrouver des sensations positives anciennes, à mettre en remplacement à des sensations négatives présentes.
En pratique
Mais en pratique, comment se déroule l'hypnose ericksonienne ? Quel est le tarif d'une séance ?
D’abord bien choisir son thérapeute. Le meilleur moyen, une fois vérifié la formation : le bouche à oreille. Quand un thérapeute est efficace, généralement, ça se sait !
Lorsque vous rencontrez pour la première foi, un thérapeute, vous êtes en droit de lui poser toutes les questions qui vous préoccupent. Il est en devoir de vous répondre. Et si vous ne vous sentez pas en confiance : changez !
La séance se pratique en vis à vis : deux fauteuils confortables en face à face. Lors de la première séance, le thérapeute vous demandera d’exprimer votre problème et votre projet.
Lors de la première ou de la deuxième séance, en fonction des personnes, il vous demandera de lui raconter les faits marquants de votre vie.
S’il s’agit d’un enfant, le thérapeute pourra entendre l’enfant, puis les parents, puis de nouveau l’enfant. Il est fréquent que sur un même problème, la version diffère de l’enfant aux parents : le ressenti n’est pas le même et ce qui peut paraître traumatisant aux parents, ne le sera pas forcément pour l’enfant (qui craint avant tout pour ses parents !).
Une fois cernée précisément la demande, le problème à traiter, une fois une sorte de « contrat » passé entre le patient et son thérapeute, les séances pourront commencer.